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Irak. Des coups de feu ont été entendus alors que des manifestants prennent d’assaut l’ambassade américaine à Bagdad suite à des frappes aériennes meurtrières | Nouvelles du monde
Des centaines de manifestants irakiens ont franchi la porte de l’ambassade américaine à Bagdad alors qu’ils tentaient de prendre d’assaut le complexe.
Des foules se rassemblent devant le bâtiment depuis des heures frappes aériennes américaines controversées qui a tué 25 combattants d’une milice soutenue par l’Iran.
Des coups de feu ont été entendus sur les lieux et des rapports font état de gaz lacrymogènes, et un journaliste d’Associated Press a rapporté avoir vu des flammes monter de l’intérieur et au moins trois soldats américains sur le toit du bâtiment principal.
Reuters rapporte que le personnel de l’ambassade américaine et l’ambassadeur américain ne sont pas dans le bâtiment, citant des responsables irakiens.
Ils auraient été évacués avant que la porte ne soit brisée, les manifestants ayant bombardé l’entrée de pierres alors qu’ils scandaient: « Non, pas d’Amérique! Non, pas Trump! »
Des forces spéciales irakiennes ont été déployées dans le but de les empêcher d’entrer dans l’ambassade et un homme sur un haut-parleur a exhorté la foule à renoncer, déclarant: « Le message a été délivré ».
Qais al-Khazali, chef de la milice Asaib Ahl al-Haq soutenue par l’Iran, et de nombreux autres hauts responsables des milices font partie des manifestants qui se sont rassemblés ces derniers jours.
Des drapeaux du Kataib Hezbollah ont également été accrochés à la clôture entourant le bâtiment en signe de soutien.
Le Kataib Hezbollah est la milice qui a été prise pour cible par les frappes meurtrières des États-Unis dans l’ouest de l’Irak dimanche, qui ont fait au moins 25 morts et 55 autres blessés.
Les grandes manifestations ont commencé après que l’Iraq a condamné Washington pour les frappes, qui ont mis les forces américaines en état d’alerte pour d’éventuelles attaques de représailles.
Le bombardement a également incité le Conseil de sécurité nationale irakien à dire qu’il reconsidérerait sa collaboration avec la coalition dirigée par les États-Unis contre l’État islamique.
Les troupes américaines, britanniques et étrangères ne peuvent opérer en Irak qu’avec l’autorisation du gouvernement, et tout examen de la relation pourrait entraîner le retrait de l’autorisation.
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