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Entretien du gazon : nos conseils pour avoir une pelouse toujours verte
Obtenir et conserver une pelouse verdoyante n’est pas chose aisée. L’entretien d’un gazon exige en effet de l’énergie, du temps et, plus que tout, une bonne connaissance de ses divers besoins. Nous allons donc vous présenter, étape après étape, les différents conseils qui vous permettront de donner une « seconde jeunesse » à votre pelouse et l’entretenir correctement tout au long de l’année.
Étape n°1 : le chaulage
L’hiver est la saison propice pour le développement de la mousse sur les pelouses.
L’ensoleillement étant plus faible en saison hivernale, l’humidité est importante et la surface de la terre devient acide. Des conditions idéales pour la croissance de la mousse.
Effectué en février, un apport calcique à l’aide de chaux agricole permet de rectifier cette acidité du sol, empêcher la prolifération des nuisibles (champignons, insectes, maladies…) et limiter le développement de la mousse (bannissez les apports de sulfate de fer qui, bien que détruisant efficacement la mousse, favorisent également son retour et acidifient encore plus la surface du sol !). Épandez la chaux de manière régulière sur toute la pelouse.
Patientez au moins trois semaines avant de passer à l’étape suivante : la scarification.
Étape n°2 : la scarification
Début mars, on peut procéder à la scarification de la pelouse. Scarifier le gazon va permettre de l’aérer, d’éliminer ses divers déchets et d’aider l’eau à s’y infiltrer plus facilement (donc moins d’arrosages !).
Pour ce faire, on utilise un scarificateur, un râteau spécial doté d’un rouleau à lames tranchantes qui vont griffer et découper la surface du sol. Cet outil permet de retirer la mousse, mais également le feutrage. Formé par l’accumulation de débris végétaux, de racines séchées et de déchets de tontes, celui-ci rend en effet le gazon épais avec un réseau de racines très dense nuisant à l’aération du sol et à l’alimentation de la pelouse. On croise les passages du scarificateur afin d’optimiser l’efficacité du processus.
Il est préférable de réaliser la scarification sur une surface humide afin que les lames du scarificateur puissent pénétrer correctement dans le sol. Si ce dernier est sec, arrosez-le simplement la veille de l’opération. Si les scarificateurs manuels se prêtent bien aux petites surfaces, le processus étant assez physique, optez plutôt pour un scarificateur électrique si vous possédez une grande pelouse.
Étape n°3 : le terreautage
Cette opération consiste à épandre une couche de terreau pour enrichir et améliorer la qualité du sol, ce qui va permettre aux graines de germer et de s’enraciner plus facilement. On ratisse ensuite afin d’égaliser cette couche répandue régulièrement sur toute la surface. Une fois ceci fait, on procède au semis, soit de façon manuelle, soit à l’aide d’un semoir, lequel permet d’avoir un espacement plus régulier des graines (il faut, dans l’idéal, environ 1 graine par centimètre carré).
Le semis terminé, on épand par-dessus une fine couche de terreau qui va recouvrir les graines, puis on ratisse afin de niveler le tout. On effectue enfin plusieurs passages de rouleau à gazon. Cette opération va permettre une bonne adhérence des graines au terreau.
Étape n°4 : l’arrosage
On procède ensuite à l’arrosage pour faciliter la germination des graines. Aliment clé du gazon, l’eau permet également de maintenir son aspect verdoyant. Une sécheresse de plus de 2 semaines fait griller une pelouse, il est donc vital de préserver l’humidité du sol (bannissez toutefois les arrosages intempestifs en plein soleil qui sont inutiles, l’eau s’évaporant aussitôt !).
Veillez à toujours arroser en pluie fine afin d’éviter que les graines se déplacent et déséquilibrent ainsi la régularité de votre semis. Il faudra à peu près 3 semaines avant que le gazon ne commence à lever.
Étape n°5 : la tonte
Il faut tondre le gazon dès que son herbe fait approximativement 8 cm de haut. À partir du mois de septembre, la pousse de cette dernière est plus rapide et il faut donc procéder à des tontes régulières pour empêcher les floraisons inopportunes.
Le gazon étant constitué de graminées, des herbes à tiges fines, celles à larges feuilles, telles que le plantain, les chardons, les pissenlits ou les boutons d’or, de même que les jeunes pousses d’arbres, doivent être éliminés. Vous pouvez toutefois conserver certaines fleurs, telles que les violettes ou les pâquerettes, qui nourrissent les insectes utiles, contribuent à alimenter le sol et demeurent vertes durant les périodes de sécheresse. Attention cependant : tondre trop court amoindrit la résistance d’un gazon aux maladies et favorise la croissance de la mousse et celle des plantes à larges feuilles !
Source : ctendance.fr
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