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Élections anticipées en Israël alors que Benjamin Netanyahu dissout le gouvernement
Le gouvernement de coalition israélien a accepté de tenir des élections anticipées dans un contexte de crise suite à un projet de loi sur la conscription militaire et à des enquêtes de corruption sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
M. Netanyahu, en poste depuis 2009, a déclaré que la décision était "unanime" et que le scrutin aurait lieu en avril.
En vertu de la loi, de nouvelles élections doivent être organisées d’ici novembre 2019.
Lors d'une réunion de son parti du Likoud, M. Netanyahu a présenté ses réalisations et annoncé qu'il espérait que l'actuelle coalition religieuse et nationaliste constituerait le "noyau" du prochain gouvernement.
Les derniers sondages d’opinion prévoient une autre victoire solide pour M. Netanyahu, bien que des accusations de corruption puissent y contribuer.
La décision de déclencher des élections fait suite à des mois de troubles dans la politique israélienne.
Avigdor Lieberman a démissionné de son poste de ministre de la Défense le mois dernier, estimant que le gouvernement avait été trop faible pour réagir aux attaques à la roquette lancées depuis la bande de Gaza dirigée par le Hamas.
Cependant, une décision distincte semble être à l'origine de la décision de convoquer des élections anticipées – une nouvelle loi étendant le projet militaire aux hommes ultra-orthodoxes.
Les partenaires ultra-orthodoxes de M. Netanyahu ont exigé que la législation soit assouplie, mais le Premier ministre ne dispose que d'une majorité parlementaire extrêmement restreinte.
Le projet de loi est controversé parce que les partis ultra-orthodoxes considèrent la conscription comme un tabou, craignant que servir dans l'armée ne mène à une immersion dans la laïcité.
Mais les exemptions ont provoqué un ressentiment généralisé parmi le reste des Israéliens juifs.
Yair Lapid, chef du parti d'opposition Yesh Atid, a annoncé lundi qu'il retirait son soutien au projet de loi.
Il a déclaré que le compromis potentiel de la coalition était un mauvais accord et que son parti "ne donnerait pas un coup de main pour esquiver les esquives".
Une autre victoire pour M. Netanyahu le verrait devenir le plus ancien des dirigeants d’Israël et lui permettrait de poursuivre son étroite alliance avec le président des États-Unis, Donald Trump.
Mais le potentiel de poursuites pénales suite à de nombreuses allégations de corruption pourrait mettre fin à la carrière politique du Premier ministre israélien.
La police a recommandé que M. Netanyahou soit inculpé de corruption et d'abus de confiance dans trois affaires distinctes.
Le procureur général du pays est actuellement en train de décider s'il y a lieu de porter plainte.
M. Netanyahu a nié toutes les allégations portées contre lui, affirmant qu'elles faisaient partie d'une chasse aux sorcières dirigée par les médias.
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