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César Sayoc soupçonne des "bombes artisanales" de "menacer le public", a annoncé le tribunal
L’homme accusé d’avoir envoyé des bombes artisanales à des critiques éminents de Donald Trump représente "un risque sérieux de danger pour le public", a déclaré un tribunal.
Cesar Sayoc, 56 ans, a comparu mardi lors d'une audience à New York, accusé d'avoir envoyé plus d'une douzaine d'engins explosifs à Bill et Hillary Clinton, à Barack Obama, à Robert De Niro, à CNN et à d'autres.
Il a été condamné à être maintenu en liberté sous caution alors que l'avocat américain Jane Kim l'appelait "un risque sérieux de danger pour le public et un risque de fuite".
Sayoc, d’Aventura, en Floride, risque près de 50 ans de prison s’il est reconnu coupable de cinq infractions fédérales.
Ses avocats ne tentèrent pas de demander sa libération sous caution après que les procureurs eurent publié une lettre exposant de nouvelles preuves à son encontre, notamment des empreintes génétiques le reliant à 10 des engins explosifs et des empreintes digitales de deux d'entre eux.
M. Sayoc a également recherché en ligne les adresses et les photos de certaines des personnes envoyées à la bombe, y compris l'ancien président M. Obama, l'ancienne secrétaire d'État Mme Clinton et l'ancien vice-président Joe Biden, a-t-on appris.
Les procureurs ont déclaré que la dernière bombe adressée au militant libéral Tom Steyer avait été retrouvée en Californie vendredi, le même jour que Sayoc a comparu lors d'une audience préliminaire à Miami.
Lors de l'audience de mardi, Sayoc a répondu "Oui, monsieur" aux questions du juge et a étreint son avocat dans les bras après l'audience.
Les accusations ont été portées à New York, car certains des appareils y ont été retrouvés.
Toutes les bombes ont été envoyées par la poste américaine, mais aucune n'a explosé et personne n'a été blessé.
Néanmoins, la vague d'engins explosifs improvisés apparue dans les boîtes aux lettres à la fin du mois d'octobre a exacerbé les tensions avant les élections de mi-mandat.
Le vote pour les élections a commencé mardi.
Sayoc a été arrêté devant un magasin de pièces automobiles dans son pays d'origine le 26 octobre.
Il vivait dans une camionnette couverte d'autocollants de M. Trump et d'images de quelques-uns des opposants du président des États-Unis avec une croix rouge sur le visage.
Sayoc était un utilisateur prolifique des médias sociaux, utilisant certains de ses comptes pour troll et se rassembler contre les démocrates.
Certains de ses médias sociaux plus personnels ont montré un homme obsédé par l’apparence aussi stéréotypée que possible de l’homme.
Sayoc doit retourner devant un tribunal fédéral lundi pour une audience préliminaire.
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