High-Tech
Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio : prix et specifications
Les Commodores performantes attirent des sommes folles en ce moment, mais il existe d’autres berlines destinées à attirer des adeptes cultes à l’avenir.
L’Alfa Giulia Quadrifoglio est l’un des secrets les mieux gardés du marché automobile.
Si elle n’a pas la réputation d’une BMW M3 ou d’une Mercedes-Benz C63, elle a bien d’autres atouts.
Elle a tout ce qu’il faut pour devenir une pièce de collection.
Dans 20 ans, lorsque les voitures seront devenues des marchandises silencieuses et stériles, les passionnés aux yeux embués se languiront de voitures comme l’Alfa Giulia Quadrifoglio. Dès que vous montez à bord de ce chef-d’œuvre italien, quatre de vos cinq sens sont sollicités : l’odeur riche de l’habitacle revêtu de cuir, la sensation délicate du volant revêtu d’alcantara, le hurlement enivrant de son V6 biturbo à haut régime et les superbes courbes dessinées par Marco Tencone. Pour ajouter à son attrait en tant qu’objet de collection, la Quadrifoglio est déjà rare sur les routes locales.
Elle peut se mesurer aux grands
La Giulia n’est pas seulement un joli visage. Son V6 biturbo de 2,9 litres inspiré de celui de Ferrari produit une puissance impressionnante de 375 kW et un couple de 600 Nm, ce qui correspond presque aux puissances de la BMW M3 (375 kW/650 Nm) et de la Mercedes-Benz C 63 (375 kW et 700 Nm). Alfa affirme que le temps de passage de 0 à 100 km/h de ses rivales allemandes est également de 3,9 secondes. Appuyez sur l’accélérateur et vous ne serez pas repoussé dans votre siège de la même manière que pour le V8 de la C 63, mais il tournera avec enthousiasme jusqu’à la ligne rouge. La boîte de vitesses automatique conventionnelle à huit rapports extrait le maximum du moteur, changeant de vitesse rapidement et intuitivement lorsque vous êtes pressé et en douceur lorsque vous ne l’êtes pas.
Qu’est-ce que l’italien pour le plaisir des yeux ?
La Giulia est l’une des berlines les plus attrayantes de la planète, surtout dans le rouge Alfa profond de notre voiture d’essai. La silhouette basse et sportive est complétée par des jantes en alliage forgé de 19 pouces, de gros étriers de frein rouges et un quadruple échappement. Les évents sur le capot laissent entrevoir la puissance qui se cache en dessous, tandis que le badge quadrifoglio (trèfle à quatre feuilles) de bon goût indique à tous qu’il s’agit du sommet de la gamme Giulia. Si vous pensez que le rouge est trop cliché pour une Alfa, vous pouvez payer un supplément de 1 259 $ pour un bleu brillant ou un gris discret, ou étirer vos finances jusqu’à 2 552 $ pour un vert riche à trois couches ou un blanc perle. Si vous pouvez vous permettre le prix de départ de 139 950 $, qu’est-ce que quelques milliers de dollars de plus pour vous démarquer de la foule ?
L’habitacle ne déçoit pas
L’habitacle de la Giulia est un savant mélange de sportivité, de charme d’antan et de technologie. Le volant à fond plat est une œuvre d’art digne d’une Ferrari. Au centre se trouve le célèbre blason d’Alfa, mais votre attention est immédiatement attirée par le bouton de démarrage rouge sur la gauche. Le rayon inférieur du volant est fini en aluminium brossé et en fibre de carbone, avec une bande rouge, verte et blanche en bas – un clin d’œil à son héritage italien. D’autres touches de fibre de carbone sont présentes sur la console centrale et les portes, tandis que le tableau de bord présente des cadrans analogiques traditionnels avec un petit affichage numérique entre le compteur de vitesse et le tachymètre. L’écran central est un peu petit, mais les commandes sont faciles à naviguer.
La preuve par la conduite
L’Alfa ne pèse pas plus de 1585 kilos, grâce à l’utilisation intensive d’aluminium et de fibres de carbone, notamment sur le capot et le toit. Cette légèreté et l’équilibre idéal de son poids (50-50) contribuent à son équilibre étonnant et à sa précision chirurgicale dans les virages. Si vous préférez passer les vitesses vous-même, vous disposez de palettes en alliage sur le volant, et vous pouvez affiner les réponses de la voiture en sélectionnant le mode sport sur la molette de la console centrale. Sachez toutefois que le mode course désactive tous les filets de sécurité du contrôle de stabilité. La direction est très directe et il faut s’y habituer, mais une fois que vous l’avez ajustée, elle est d’une précision impressionnante, avec un excellent retour d’information.